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À dater de ce jour, il n’y eut plus un soldat dans notre pays qui ne se crût invincible. Et Gœthe, que je vous ai déjà cité, raconte que, dès le lendemain de la bataille, les Prussiens remarquèrent un grand changement dans l’allure et le langage de nos sentinelles.


Dumouriez débouchait au galop.

« Autant leurs avant-postes étaient timides avant cette journée, dit-il avec dépit, autant ils sont devenus fiers et superbes : ils nous témoignent une extrême arrogance. »

Et le vieux général prussien Wolfradt s’écriait :