enfants les forces nécessaires pour résister à mon calvaire.
Apporte-moi aussi ton portrait. Je le placerai entre ceux de nos chéris. En contemplant ces trois figures, j’y lirai chaque jour, à chaque instant, mon devoir.
Embrasse tout le monde de ma part.
Remercie ta sœur Alice de son excellente lettre qui m’a fait bien plaisir. Donne aussi de mes nouvelles à tous les membres de la famille auxquels je ne puis écrire. Dis-leur que leurs lettres sont toujours les bienvenues.
Je t’embrasse bien, bien fort,
Je n’ai reçu aujourd’hui ni lettre de toi, ni lettre de personne. Ont-elles été arrêtées en route ? Quoi qu’il en soit, je n’ai pas eu aujourd’hui le seul rayon de soleil qui vienne égayer ma prison.
P.-S. — Au moment de me coucher, on me remet un paquet de lettres que je vais savourer avec délices.
- Ma chérie,
Merci de tes deux dernières lettres (l’une de mardi soir, l’autre, je pense, de mercredi matin), que l’on vient de me remettre.