Page:Doyle Chien des Baskerville.djvu/59

Cette page a été validée par deux contributeurs.

que celui de deux voyageurs ; Théophile Johnson et sa famille, de Newcastle, et Mme Oldmore et sa fille, de High Lodge, Alton.

— C’est certainement le Johnson que je connais, dit Holmes au portier…. Un avocat, n’est-ce pas ?… Avec toute la barbe grise… atteint d’une légère claudication ?

— Non, monsieur. Ce Johnson est un gros marchand de charbon, très ingambe, à peu près de votre âge.

— Vous devez faire erreur sur sa profession.

— Non, monsieur. Depuis plusieurs années, il descend dans cet hôtel et nous le connaissons tous.

— Alors, c’est différent. Et Mme Oldmore ? Je crois me rappeler ce nom. Excusez ma curiosité ; mais souvent, en venant voir un ami, on en rencontre un autre.

— Elle est impotente. Son mari a exercé pendant quelques années les fonctions de maire à Gloucester. Nous la comptons parmi nos meilleurs clients.

— Merci de votre explication. Je regrette de ne pouvoir me recommander auprès de vous de son amitié. »

Tout en montant l’escalier, Sherlock Holmes reprit à voix basse :

« Nous avons fixé un point important : nous savons que ceux qui s’occupent si activement de notre ami ne sont point logés dans le même hôtel que lui. Cela prouve que quelque intérêt qu’ils aient à l’espionner, ainsi que nous l’avons constaté, ils ne