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UNE MOMIE QUI RESSUSCITE

— Maintenant, le rouleau de papyrus que vous aviez sur la table cette nuit-là. Il est dans le tiroir, je crois ?

— Non, non ! cria Bellingham. Ne brûlez pas cela. Vous ne savez pas ce que vous faites. Il est unique ; il recèle une sagesse que l’on ne rencontrerait nulle part ailleurs.

— Qu’il disparaisse !

— Mais, voyons, Smith, vous ne pouvez réellement vouloir cela. J’en partagerai la connaissance avec vous. Je vous enseignerai tout ce qu’il renferme… Ou bien, laissez-moi du moins le copier avant de le brûler…

Smith fit quelques pas en avant, tourna la clef du tiroir.

Il prit le rouleau de papyrus jauni et recroquevillé, le jeta dans le feu et appuya dessus avec son talon.

Bellingham poussa un cri et essaya de s’en emparer ; mais Smith le repoussa et resta près du foyer jusqu’à ce que le papyrus fut réduit en cendres grisâtres.

— Maintenant, maître Bellingham, je crois que je vous ai bien limé les dents. Vous entendrez encore parler de moi si vous revenez à vos vieux trucs… Bonjour, maintenant, car il me faut retourner à mes études !