de part en part, et le dos doit être dans un bel état…
Le revolver du Marshall lui tomba des mains, il laissa retomber ses bras.
Il était battu.
— Peut-être l’un de vous, messieurs, pourrait me dire ce que cela signifie, dit-il, regardant les membres du comité d’un air découragé.
Peter Stulpnagel fit un pas en avant.
— Je vais tout vous expliquer, dit-il.
— Vous avez l’air d’être le seul qui y connaisse quelque chose.
— Je suis la seule personne qui y connaisse quelque chose. J’aurais voulu prévenir ces messieurs, mais comme ils n’ont pas consenti à m’écouter, je les ai laissés s’instruire par l’expérience. Ce que vous avez fait avec l’électricité, ç’a été d’augmenter la vitalité de cet homme au point qu’il défie la mort pour des siècles…
— Des siècles !
— Oui, il faudra des centaines d’années pour épuiser l’énorme énergie nerveuse que vous avez versée sur lui. L’électricité, c’est la vie ; et vous l’en avez surchargé à l’extrême. Peut-être, dans cinquante ans vous pourriez l’exécuter, mais je n’en suis pas très certain.
— Grand Dieu ! Que vais-je en faire, s’écria le malheureux Marshall.
Peter Stulpnagel haussa les épaules.