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étaient venus pendant son absence demander le capitaine Basil, me fit comprendre que Holmes était en train de travailler quelque part sous un des nombreux déguisements qui masquaient parfois son identité. Il ne me parla pas de ses préoccupations et il n’était pas dans mes habitudes de forcer ses confidences. Ma première supposition fut qu’il se livrait aux recherches les plus importantes. Il était descendu avant moi pour prendre son repas et j’avais commencé à déjeuner quand il entra dans la salle à manger, le chapeau sur la tête et portant sous le bras comme un parapluie, un énorme harpon barbelé.

— Bonté divine, Holmes ! m’écriai-je. Vous venez de vous promener dans Londres avec cet objet ?

— Je suis allé en voiture chez un boucher et j’en sors.

— Chez un boucher ?

— Je rentre avec un fameux appétit ! Rien ne vaut un bon exercice avant le déjeuner, mais je parie que vous ne devinerez jamais celui auquel je me suis livré.