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cultés à en sortir, par la bonne raison que je n’y suis jamais tombé.

— Vous n’y êtes jamais tombé ?

— Non, Watson, jamais. Le petit mot que je vous ai fait tenir était absolument véridique. Je ne doutai pas un instant que la fin de ma carrière fût arrivée, quand j’aperçus la figure sinistre du professeur Moriarty me barrant le chemin étroit qui conduisait au salut. Je lisais dans ses yeux gris une volonté inexorable. J’échangeai avec lui quelques phrases de politesse, et j’obtins la permission de vous écrire la courte lettre que vous reçûtes par la suite. Je la laissai avec mon étui à cigarettes et ma canne, puis je marchai le long du sentier avec Moriarty sur mes talons. Arrivé au bout, je m’arrêtai ; quoique sans armes, il se précipita sur moi et me jeta ses longs bras autour du corps ; il comprenait que sa dernière heure était venue, mais il tenait sa vengeance ! Nous chancelâmes ensemble sur le bord du précipice. J’ai heureusement quelque connaissance du « baritsu », autrement dit de la méthode de lutte des Japonais ; j’ai eu à m’en féliciter dans plusieurs circonstances, et