avec le plus vif intérêt le récit des résultats surprenants obtenus par mon ami, malgré de telles difficultés.
— Et alors, que fîtes-vous ? demanda l’inspecteur.
— J’avais toute raison de croire que Abe Slaney était un Américain, puisque Abe est une contraction américaine du mot « Abel », et qu’une lettre portant le timbre de ce pays avait été le point de départ de toute l’affaire. Les allusions de la jeune femme à son passé, son manque de confiance envers son mari, tout semblait confirmer cette hypothèse. Je télégraphiai donc à mon ami Wilson Hargreave, de la police à New-York, qui s’est parfois servi de mes connaissances en matière de crimes. Je lui demandai si le nom de Abe Slaney lui était connu. Voici sa dépêche : « Le gredin le plus dangereux de Chicago. » Le soir même, où je recevais cette réponse, Hilton Cubitt m’adressa le dernier message de Slaney, qui donna ce résultat :
ELSIE. RE.ARE TO MEET THY GO.