Page:Doyle - Nouveaux mystères et aventures, trad Savine, 1910.djvu/45

Cette page a été validée par deux contributeurs.
38
nouveaux mystères et aventures

fit jeter un coup d’œil dans la chambre qu’elle habitait.

Elle avait là une quantité de bibelots hindous, qui prouvaient qu’elle était venue de son pays natal avec une ample cargaison.

Son amour d’Orientale pour les couleurs vives se manifestait d’une façon amusante.

Elle était allée à la ville où se tenait le marché, y avait acheté beaucoup de feuilles de papier rouge et bleu, qu’elle avait fixées au moyen d’épingles sur le revêtement de couleur sombre que jusqu’alors couvrait le mur.

Elle avait aussi du clinquant qu’elle avait réparti dans les endroits les plus en vue, et pourtant il semblait qu’il y ait quelque chose de touchant dans cet effort pour reproduire l’éclat des tropiques dans cette froide habitation anglaise.

Pendant les quelques premiers jours que j’avais passés à Dunkelthwaite, les singuliers rapports qui existaient entre miss Warrender et le secrétaire avaient simplement excité ma curiosité, mais après des semaines, et quand je me fus intéressé davantage à la belle Anglo-Indienne, un sentiment plus profond et plus personnel s’empara de moi.

Je me mis le cerveau à la torture pour deviner quel était le lien qui les unissait.