Page:Doyle - Nouveaux mystères et aventures, trad Savine, 1910.djvu/40

Cette page a été validée par deux contributeurs.

iv

John Thurston ne fut jamais grand observateur et je crois que j’en savais plus long que lui sur ce qui se passait à Dunkelthwaite, au bout de trois jours passés sous le toit de son oncle.

Mon ami était passionnément épris de chimie et coulait des jours heureux au milieu de ses éprouvettes, de ses solutions, parfaitement content d’avoir à portée un compagnon sympathique, auquel il pût faire part de ses trouvailles.

Quant à moi, j’eus toujours un faible pour l’étude et l’analyse de la nature humaine, et je trouvais bien des sujets intéressants dans le microcosme où je vivais.

Bref, je m’absorbai dans mes observations au point de me faire craindre qu’elles n’aient causé beaucoup de tort à mes études.

Ma première découverte fut que le véritable maître à Dunkelthwaite était, — et cela ne faisait