ne sont pas, oh ! non, pas si jolies que les histoires de miss Warrender. Il y en a une, où il y a des éléphants.
— Et des tigres, et de l’or, continua la fillette.
— Oui, on fait la guerre, on se bat et le roi des Cigares…
— Des Cipayes, mon ami, corrigea la gouvernante.
— Et les tribus dispersées qui se reconnaissent entre elles par le moyen de signes, et l’homme qui a été tué dans la forêt. Elle sait des histoires magnifiques. Pourquoi ne lui demandez-vous pas de vous en raconter une, cousin John ?
— Vraiment, miss Warrender, dit mon compagnon, vous avez piqué notre curiosité. Il faut que vous nous contiez ces merveilles.
— À vous, elles paraîtraient assez sottes, répondit-elle en riant. Ce sont simplement quelques souvenirs de ma vie passée.
Comme nous suivions lentement le sentier qui traverse le bois, nous vîmes Copperthorne arriver en sens opposé.
— Je vous cherchais tous, dit-il en feignant maladroitement un ton jovial, je voulais vous informer qu’il est l’heure de dîner.
— Nos montres nous l’ont déjà dit, répondit John d’une voix qui me parut plutôt bourrue.