Page:Doyle - Nouveaux mystères et aventures, trad Savine, 1910.djvu/315

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Abner Brandon, moi et quelques autres nous étions alors à la boutique.

Nous montâmes donc à cheval pour nous rendre à la maison de Scott et pour cela on traversa le ravin.

On n’y remarquait rien de particulier, point de sang, point de marques de lutte ; et quand nous arrivons à la maison de Scott, il sortit au-devant de nous, aussi guilleret qu’une alouette.

— Hallo ! Jeff, qu’il dit, pas du tout besoin de pistolet. Entrez prendre un cocktail, les camarades !

— Avez-vous vu ou entendu quelque chose cette nuit en rentrant chez vous ? que je dis.

— Non, répondit-il, ça s’est passé bien tranquillement. Une sorte de plainte jetée par une chouette, dans le ravin du Piège à mouche, et voilà tout. Allons, pied à terre, et prenez un verre.

— Merci, dit Abner.

Alors nous descendons, et Tom Scott nous accompagna à cheval quand nous repartîmes.