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— Non, dit-il, je ne peux pas tuer un homme qui est à moitié ivre. Gardez votre sale existence Joe, et employez-la mieux que vous n’avez fait. Vous avez été plus près de la tombe ce soir que vous ne le serez jamais jusqu’à ce que votre heure soit venue. Vous ferez mieux de partir, pour la forêt, je parie. Non, ne me regardez pas de cet air farouche. Je n’ai pas peur de votre arme : un fanfaron est bien près d’être un lâche.

Et il fit demi-tour d’un air méprisant, ralluma au poêle sa pipe, qu’il n’avait pas fini de fumer, pendant qu’Alabama s’esquivait du bar, accompagné par les rires bruyants des Anglais.

Je vis sa figure quand il passa près de moi, et sur cette figure je vis l’assassinat, Messieurs, l’assassinat, aussi clairement que la chose que j’ai jamais vue le plus clair.

Je m’attardai au bar après cette querelle, et je regardai Tom Scott à qui tous les hommes allaient serrer la main.

Ça me semblait comme qui dirait étrange de lui voir l’air si souriant et si gai, car je connaissais le caractère sanguinaire de Joe, et je me disais que l’Anglais n’avait guère de chance de voir le lendemain matin.

Il habitait dans un endroit en quelque sorte désert, vous savez, tout à fait en dehors de la