Page:Doyle - Nouveaux mystères et aventures, trad Savine, 1910.djvu/308

Cette page a été validée par deux contributeurs.

II


Alabama Joe et un ou deux autres vauriens en voulaient alors à mort aux Anglais, et ils disaient ouvertement ce qu’ils pensaient, quoique je les eusse avertis que ça pourrait bien aboutir à une terrible affaire.

Ce soir-là, en particulier, Joe était plus qu’à moitié ivre.

Il faisait le fanfaron par la ville avec son révolver et cherchait quelqu’un avec qui se chamailler.

Alors il retourna au bar, où il était certain de rencontrer quelqu’un des Anglais aussi disposé à une querelle qu’il l’était lui-même.

Et pour sûr, en effet ; il y en avait une demi-douzaine qui flânaient par là et Tom Scott était debout seul devant le poêle.

Joe s’assit près de la table, et mit devant lui son révolver et son bowie-knife :