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II


— Jack arrive par le train de deux heures, dit un matin Bob, apparaissant au déjeuner une dépêche à la main.

Je pus saisir au vol un regard de reproche que me lançait Sol, mais cela ne m’empêcha point de manifester ma joie à cette nouvelle.

— Nous nous amuserons énormément quand il sera là, dit Bob. Nous viderons l’étang à poissons. Nous nous divertirons à n’en plus finir. N’est-ce pas, Sol, ce sera charmant.

L’opinion de Sol sur ce que cela pouvait avoir de charmant était évidemment de celles que l’on ne peut rendre par des paroles, car il ne répondit que par un grognement inarticulé.

Ce matin-là, je songeai longuement à Jack dans le jardin.

Après tout, je me faisais grande fille, ainsi que Bob me l’avait rappelé un peu rudement.