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au sommet de la hauteur était comme un phare d’espoir et de confort.

Ces mêmes trous, dont parlaient les voisins narquois, contribuaient à répandre au dehors une joyeuse atmosphère de lumière, qui était deux fois la bienvenue en un soir comme celui-ci.

Il n’y avait qu’un homme à l’intérieur de la hutte.

C’était le propriétaire, Abe Durton, en personne, ou « Les Os », comme on l’avait baptisé d’après les règles primitives du blason en usage au camp.

Il était assis devant le grand feu de bois, contemplant d’un air farouche les profondeurs brûlantes, et donnant de temps à autre un coup de pied à un fagot en manière de leçon dès que ce fagot faisait mine de se consumer en cendres.

Sa figure de saxon au teint clair, aux yeux naïfs et hardis, à la barbe blonde et frisée, se dessinait en un contour découpé nettement sur l’obscurité, quand la lumière fantasque s’y jouait.

C’était celle d’un homme viril, résolu.

Cependant, un physionomiste aurait pu découvrir, dans le dessin de la bouche, des indices qui trahissaient je ne sais quelle faiblesse, une indécision qui contrastait étrangement avec