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d’autre parent que mon oncle Ralph Smith parti pour l’Afrique il y a vingt-cinq ans, et dont nous n’avons plus entendu parler depuis lors. À la mort de mon père, nous nous sommes trouvées dans la misère, mais dernièrement nous vîmes dans les annonces du Times qu’on nous recherchait. Vous devinez l’effet produit ; nous pensions que nous avions bénéficié d’une fortune. Nous allâmes aussitôt voir l’homme de loi indiqué par le journal. Deux messieurs se trouvaient chez lui : M. Carruthers et M. Woodley qui étaient venus le voir à leur arrivée de l’Afrique du Sud. Ils nous firent connaître que mon oncle était un de leurs amis, qu’il était mort dans l’indigence quelques mois auparavant à Johannesburg, et qu’avant de mourir il les avait suppliés de rechercher sa famille et de s’assurer si elle n’avait besoin de rien. Nous trouvâmes étrange que mon oncle Ralph, qui n’avait jamais pris garde à nous pendant sa vie, voulût s’occuper de nous après sa mort, mais M. Carruthers nous expliqua que mon oncle avait appris le décès de mon père, et qu’il se considérait comme étant en quelque sorte responsable de notre avenir.