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que sa part de travail fût plus importante encore.

Le petit récit que j’ai publié sous ce titre Une étude de rouge, et cet autre plus récent relatif à la perte du Gloria-Scott, peuvent donner une idée de l’écueil auquel est sans cesse exposé son historiographe. Dans l’aventure que je me propose de raconter aujourd’hui, il se peut que le rôle de mon ami soit trop effacé, néanmoins, l’enchaînement des faits est si extraordinaire que je ne puis me décider à passer cette aventure sous silence.

Nous traversons une sombre et pluvieuse journée d’octobre ; les persiennes sont à demi ouvertes, et mon ami Holmes, allongé sur un canapé, lit et relit une lettre reçue le matin même.

Il fait extrêmement chaud dans notre salon ; mais, mon séjour aux Indes m’ayant habitué à la chaleur, je la supporte mieux que le froid ; je me sens même tout à fait à l’aise dans une température de 90° Fahrenheit.

Le journal que je lisais ce jour-là était fort peu intéressant, le Parlement ayant clos sa session. Tout le monde avait quitté la ville et