Page:Doyle - Les recrues de Monmouth, trad. Savine, 1911.djvu/141

Cette page n’a pas encore été corrigée

VIII-Notre départ pour la guerre.

En cheminant le long des hauteurs de Portsdown, nous vîmes tout le temps les lumières de Portsmouth, et celles des navires du port, qui clignotaient à notre gauche, pendant qu'à notre droite la forêt de Bere était illuminée par les signaux de feu qui annonçaient le débarquement de l'envahisseur.

Un grand bûcher flambait à la cime du Butser, et plus loin, jusqu'aux limites de la vue, des scintillements lumineux montraient que la nouvelle gagnait au Nord le Berkshire et à l'Est le Sussex.

Parmi ces feux, les uns étaient faits de fagots entassés; d'autres avec des barils de goudron plantés au bout d'une perche.

Nous passâmes devant un de ces derniers, en face même de Portchester.

Ceux qui les gardaient, entendant le bruit de