Page:Doyle - Les recrues de Monmouth, trad. Savine, 1911.djvu/127

Cette page n’a pas encore été corrigée

VII-Du cavalier qui arriva de l'ouest.

Mon père se mit sans retard à préparer notre équipement.

Il en agit avec Saxon, comme avec moi, de la façon la plus libérale, car il avait décidé que la fortune de ses vieux jours serait consacrée à la Cause, autant que l'avait été la vigueur de sa jeunesse.

Il fallait agir avec la plus grande prudence dans ces préparatifs, car les Épiscopaux étaient nombreux dans le village, et dans l'état d'agitation où se trouvait l'esprit public, l'activité, qu'on aurait remarque chez un homme aussi connu, aurait tout de suite éveillé l'attention.

Mais le vieux et rusé soldat manoeuvra avec tant de soin que nous nous trouvâmes bientôt en état de partir une heure après en avoir reçu l'avis, sans qu'aucun de nos voisins s'en doutât.

Le premier soin de mon père fut d'acheter, par