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extraordinaire ; elle est du reste si petite qu’un rat aurait de la peine à y passer.

— Je pensais bien, avant même d’entrer dans la maison, y trouver cette prise d’air.

— Allons donc !

— Certainement. Vous vous rappelez que dans son récit miss Stoner nous dit que sa sœur sentait l’odeur du cigare du docteur Roylott. Naturellement, cela impliquait l’idée d’une communication quelconque entre les deux pièces, communication qui ne pouvait être que minuscule, puisque l’enquête du Coroner ne la mentionnait pas. J’en avais donc conclu qu’il devait exister là une prise d’air.

— Et quel inconvénient y trouvez-vous ?

— Dame, il y a au moins là une curieuse coïncidence de faits. On établit une prise d’air, on suspend une corde et une femme qui dort dans ce lit meurt d’une mort étrange : n’êtes-vous pas frappé de cela ?

— Je ne vois aucun rapport entre tout cela.

— Avez-vous remarqué quelque chose de très particulier au sujet de ce lit ?

— Non.

— Il est scellé au plancher. Est-ce l’habitude de fixer ainsi un lit ?

— Je ne crois pas.

— Ainsi la jeune fille ne pouvait pas déplacer