Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/85

Cette page a été validée par deux contributeurs.

fond, la sagesse et la bonté. Si l’homme épouvanté a jamais besoin de tendresse, c’est assurément lors du périlleux passage d’une vie dans une autre. Non, Summerlee, je ne veux pas de votre matérialisme ; car moi, du moins, je suis une trop grande chose pour me résoudre en simples éléments physiques : un paquet de sel et trois baquets d’eau. Il y a là, là… »

De son gros poing velu, Challenger cognait sa vaste tête.

« … Un je ne sais quoi qui se sert de la matière, mais qui lui échappe, un je ne sais quoi qui pourrait détruire la mort, mais que la mort ne pourra jamais détruire.

— À propos de mort, dit lord John, tout chrétien que je sois à ma manière, je ne peux m’empêcher de trouver naturelle cette coutume qu’avaient nos ancêtres de se faire enterrer avec leur hache, leur arc, leurs flèches, comme s’ils continuaient à vivre de la