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CHAPITRE IV


JOURNAL D’UN MOURANT.


Combien ils semblent étranges ces mots hâtivement écrits au sommet de la page blanche ! Mais combien plus étrange encore le fait que je viens de les écrire, moi, Édouard Malone, parti de mon logement de Streatham il n’y a que douze heures, sans le moindre soupçon des événements fantastiques qui se préparaient pour la journée ! Je renoue la chaîne des incidents : mon entrevue avec Mc Ardle, la publication par le Times de la lettre de Challenger donnant la première note alarmante, l’absurde voyage dans le train, l’agréable déjeuner, la catastrophe ;