Page:Doyle - Le Capitaine Micah Clarke, trad. Savine, 1911.djvu/152

Cette page n’a pas encore été corrigée


Le Docteur Ferguson chuchota quelques mots à l'oreille du Roi, qui se mit à rire, et tendit la main pour prendre le paquet.

-Ta! Ta! dit-il, les temps des Borgia et des Médicis sont passés, docteur. En outre ce jeune homme n'est point un conspirateur italien et la Nature lui a donné comme certificat d'honnêteté de loyaux yeux bleus et une chevelure couleur de chanvre. C'est bien lourd... un lingot de plomb, à en juger par le poids. C'est enfermé dans de la toile cousue avec du gros fil. Ha! c'est un barreau d'or, d'or vierge massif, n'est-ce pas bien extraordinaire. Chargez-vous de cela, Wade, et veillez à ce que cela entre dans le trésor commun. Ce petit morceau de métal peut fournir dix piquiers. Qu'est-ce que ceci? Une lettre et un pli fermé. À James, Duc de Monmouth.» Hum! ceci a été écrit avant que nous eussions pris notre titre royal: Sir Jacob Clancing, jadis de Snellaby-Hall, envoie ses salutations et une preuve d'affection. Menez la bonne oeuvre à la bonne fin. Cent lingots pareils vous attendent quand vous aurez traversé les plaines de Salisbury.» De magnifiques promesses, Sir Jacob! Je souhaiterais que vous les eussiez envoyées. Eh bien, messieurs, vous le voyez, l'aide et les témoignages de bonne volonté affluent vers nous. N'est-ce pas l'heure de la marée montante? L'usurpateur a-t-il quelque espoir de se maintenir? Ses gens lui resteront-ils attachés? En