opinion. Ce trésor d’Agra s’élevait entre nous comme une barrière infranchissable. Il était près de deux heures du matin, lorsque nous arrivâmes chez Mrs Cecil Forrester. Les domestiques étaient couchés depuis longtemps, mais Mme Forrester avait pris un tel intérêt à la singulière communication reçue par miss Morstan, qu’elle était restée debout pour attendre son retour. Elle nous ouvrit la porte elle-même ; c’était une femme entre deux âges et très aimable ; elle me conquit le cœur par la façon affectueuse dont elle entoura de son bras la taille de son amie et par l’intonation maternelle que sa voix prit pour s’adresser à elle. On sentait qu’elle, ne la considérait pas comme une personne à ses gages, mais comme une amie très chère. Quand je lui eus été présenté, Mme Forrester me demanda très simplement de vouloir bien entrer et de lui faire un récit complet de toutes nos aventures. Mais j’arguai que j’avais une mission importante à remplir, tout en promettant de revenir et de tenir ces dames au courant de tout ce qui pourrait survenir. Au moment où ma voiture s’ébranlait, je me retournai et je revois encore maintenant le tableau qui s’offrit à ma vue : cette porte entr’ouverte, ce vestibule éclairé, avec l’escalier au fond,
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