ineptes ? Lal Choudar et moi nous cachâmes le cadavre le même soir, et quelques jours après tous les journaux de Londres ne parlaient que de la disparition mystérieuse du capitaine Morstan. Vous voyez par ce récit que je n’ai rien à me reprocher à ce sujet. Mais où je suis coupable, c’est d’avoir caché non seulement le cadavre, mais encore le trésor, et d’avoir gardé par devers moi la part de Morstan, comme si elle m’appartenait. Je désire donc que vous fassiez une restitution. Approchez votre oreille de mes lèvres ; ce trésor est caché dans…. »
« Juste à ce moment nous vîmes les traits de notre père se bouleverser d’une façon effroyable, ses yeux s’ouvrirent démesurément, ses dents s’entre-choquèrent, et il cria d’une voix que je n’oublierai jamais : « Ne le laissez pas entrer ! Pour l’amour de Dieu, ne le laissez pas entrer ! » Nous nous retournâmes tous deux vers la fenêtre en suivant la direction de son regard, et nous pûmes distinguer, malgré l’obscurité extérieure, un individu dont le visage s’écrasait contre la vitre. C’était un homme à la barbe longue, à la chevelure inculte, dont le regard exprimait d’une façon terrible la haine et la férocité. Mon frère et moi, nous bondîmes vers la fenêtre, mais l’homme