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Le trésor d’Agra.

Notre prisonnier s’était assis dans la cabine en face de ce coffret de fer dont la conquête représentait pour lui de si longs et de si terribles efforts. C’était un individu tout brûlé par le soleil, à l’œil indifférent, et dont la peau parcheminée et couturée de rides disait la vie au grand air, une vie de dur labeur. Son menton en saillie indiquait une volonté de fer. Il devait avoir une cinquantaine d’années, car sa chevelure noire et crépue était sillonnée par de nombreux fils blancs. Au repos, sa figure n’avait rien de déplaisant, tandis que lorsqu’il se mettait en colère ses sourcils épais et son menton pointu lui donnaient une expression terrible, ainsi que j’avais pu m’en convaincre.