pourrait aider à découvrir une piste en permettant de retrouver la trace des pas laissée par les assassins, mais malheureusement le crime avait été commis dans un endroit très fréquenté pendant le jour. Il y avait donc des traces dans tous les sens.
En outre, la neige, nouvellement tombée, avait si complètement estompé les contours des traces qu’il eût été impossible d’en tirer des indices de quelque valeur. Derechef on était en présence d’un mystère tout aussi impénétrable, d’un attentat aussi dépourvu de motifs que l’avait été l’assassinat du professeur Von Hopstein.
On trouva dans une poche du défunt un portefeuille contenant une somme importante et plusieurs titres de valeur ; aucune tentative n’avait été faite pour l’en dépouiller.
En supposant, comme cela vint tout d’abord à l’esprit de la police, qu’un homme, à qui il avait prêté de l’argent, eût employé ce moyen pour échapper au paiement de sa dette, il était difficile de croire qu’il eût laissé intact un pareil butin.
Schiffer habitait chez une veuve nommée Gruga, au numéro 49 de la rue Marie-Thérèse, et la déposition de la propriétaire et des enfants de celle-ci prouva qu’il était resté enfermé chez lui pendant toute la