Page:Doyle - La Grande Ombre.djvu/25

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ah ! il ne fallait pas se conduire ainsi à l’égard de Jim Horscroft.

Quelles légendes nous bâtissions sur sa force ?

N’était-ce pas lui qui avait enfoncé d’un coup de poing un panneau de chêne de la porte qui conduisait à la salle des jeux ? N’était-ce pas lui qui, le jour où le grand Merridew avait conquis la balle, saisit à bras-le-corps et Merridew et la balle et atteignit le but en dépassant tous les adversaires au pas de course.

Il nous paraissait déplorable qu’un gaillard de cette trempe se cassât la tête à propos de spondées et de dactyles, ou se préoccupât de savoir qui avait signé la Grande Charte.

Lorsqu’il déclara en pleine classe que c’était le roi Alfred, nous autres, petits garçons, nous fûmes d’avis qu’il devait en être ainsi, et que peut-être Jim en savait plus long que l’homme qui avait écrit le livre.

Ce fut cette aventure du cambrioleur qui attira son attention sur moi.

Il me passa la main sur la tête. Il dit que