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CHAPITRE XXII

DÉNOUEMENT

La voiture de Sir James Ovington attendait dehors.

La famille Avon, si tragiquement dispersée, si singulièrement réunie, y monta pour se rendre sous le toit hospitalier du Squire.

Lorsqu’ils furent sortis, mon oncle monta en voiture et nous reconduisit, Ambroise et moi, au village.

— Il est préférable de voir votre père tout de suite, mon neveu. Sir Lothian et son homme sont déjà en route depuis quelque temps. Je serais désolé qu’il y ait quelque malentendu dans notre rencontre.

De mon côté je pensais à la terrible réputation de notre adversaire comme duelliste. Sans doute ma figure laissa voir mes sentiments, car mon oncle se mit à rire.

— Eh bien ! mon neveu, dit-il, on dirait que vous marchez derrière mon cercueil. Ce n’est pas ma première affaire et je pense bien que ce ne sera pas ma dernière. Quand je me bats aux environs de la ville, j’ai l’habitude d’aller tirer une centaine de balles dans