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CHAPITRE XVI

LES DUNES DE CRAWLEY

Pendant cette nuit terrible, mon oncle et moi, Belcher, Berkeley Craven et une douzaine de Corinthiens nous fouillâmes toute la campagne pour trouver quelque trace de notre champion perdu, mais à part cette trace inquiétante sur la route, on ne découvrit pas le moindre indice de ce qui lui était arrivé.

Personne ne l’avait vu, personne n’avait rien appris sur son compte.

Le cri isolé, jeté dans la nuit et dont le palefrenier avait parlé, était l’unique preuve qu’une tragédie avait eu lieu.

Divisés en petits groupes, nous battîmes tout le pays jusqu’à East Grintead et même Bletchingley et le soleil était déjà assez élevé au-dessus de l’horizon lorsque nous fûmes de retour à Crawley, le cœur gros et accablés de fatigue.

Mon oncle, qui s’était rendu en voiture à Reigate, dans l’espoir d’en rapporter quelques renseignements,