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jim harrison, boxeur

— Il se défendra, dit Berks.

— Eh bien, dit Chris, ce sera son seul combat.

Je n’en ai pas entendu davantage. Ce matin je suis sorti, et j’ai vu comme je vous l’ai dit que la cote en faveur de Wilson montait à des sommes fabuleuses, que les joueurs ne la trouvaient jamais assez haute.

Voila où on en est, patron, et vous savez ce que ça signifie, mieux que Bill War ne pourrait vous le dire.

— Très bien, War, dit mon oncle en se levant, je vous suis très obligé de m’avoir appris cela et je ferai en sorte que vous n’y perdiez pas. Je regarde cela comme des propos en l’air de coquins ivres, mais vous ne m’en avez pas moins rendu un immense service en attirant mon attention de ce côté. Je compte vous voir demain aux Dunes.

M. Jackson m’a prié de me charger de la garde du ring.

— Très bien. J’espère que nous aurons un loyal et bon combat. Bonsoir et merci.

— Mon oncle avait conservé son attitude un peu narquoise pendant que War était présent, mais celui-ci avait à peine refermé la porte qu’il se tourna vers moi avec un air d’agitation que je ne lui avais jamais vu.

— Il faut que nous partions à l’instant pour Crawley, mon neveu, dit-il en souriant. Il n’y a pas une minute à perdre. Lorimer, faites atteler les juments baies à la voiture. Mettez-y le nécessaire de toilette et dites à William qu’il soit devant la porte le plus tôt possible.

— J’y veillerai, monsieur, dis-je.

Et je courus à la remise de Little Ryder Street où mon oncle logeait ses chevaux.

Le garçon d’écurie était absent et je dus envoyer un lad à sa recherche. Pendant ce temps-là, aidé du pale-