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CHAPITRE IX

CHEZ WATTIER

La demeure qu’occupait mon oncle dans Jermyn Street était toute petite, cinq pièces et un grenier.

— Un cuisinier et un cottage, disait-il, voila à quoi se réduisent les besoins d’un homme sage.

D’autre part, elle était meublée avec la délicatesse et le goût qui distinguaient son caractère, si bien que ses amis les plus opulents trouvaient dans son charmant petit logis de quoi les dégoûter de leurs somptueuses demeures.

Le grenier même, qui était devenu ma chambre à coucher, était la plus parfaite merveille de grenier qu’on pût imaginer.

De beaux et précieux bibelots occupaient tous les coins de chaque pièce. La maison tout entière était devenue un véritable musée en miniature qui aurait enchanté un connaisseur.

Mon oncle expliquait la présence de toutes ces jolies