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vaient, et les partageant entre eux il leur donna le goût d’une vie honnête et leur défendit de recommencer leurs brigandages sous peine de le voir lui-même à leur poursuite. Ils le connaissaient trop bien pour oser lui désobéir. Personne en effet ne pouvait leur nuire autant que lui. Chacun retira une part assez grande du partage pour finir une vie aisée sans craindre ce qui les avaient forcés à ce métier… le travail. Quand les produits du partage n’étaient pas suffisants, il y suppléait par ses propres deniers. Ainsi mourut en Canada cette terrible ligue qui avait exercé ses ravages pendant de si longues années.