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de tout mon pouvoir. Plus de cinquante victime m’ont ainsi dû la vie sans le savoir. Dès que notre réputation fut un peu entachée, nous prîmes le parti de la mer. Mais avant de quitter Milan, je dois vous donner une idée de nos richesses. Un château que nous n’habitions presque jamais constituait le premier de nos biens fonciers. Nous avions en outre le magasin dont je vous ai parlé, qui contenait la valeur de plus d’un million. La première de nos richesses et notre séjour de délectation était, sans contredit, notre palais sous-terrain qui tenait en front au magasin de la rue principale et aboutissait à un autre magasin aussi riche sur la Romanza. La construction de ce sous-terrain est ce que j’aie jamais vu de plus gigantesque. Deux arpents de longueur sur une demi stade de largeur eu complétaient les dimensions. Il contenait