Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/414

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
416

en votre amitié, me donne le courage de retracer des scènes dont votre noblesse d’âme sera révoltée.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

J’étais donc entré dans un des plus somptueux palais que je n’eusse encore vu de ma vie. J’étais déjà habitué à cette vie de mystère, et cet incident ne me causa aucune surprise. Quelques minutes après l’un d’eux prit un ton solennel, et me demanda si je voulais être « mentali, » comme ils l’étaient. Je demandai alors quelques explications sur ce mot. Elles ne me furent pas données très exactement. Je n’y vis rien de méchant ; je fis le serment d’usage sur la poignée de mon épée. Ma réception fut magnifiquement chômée. Je reçus le nom de Magnifors, et commençai avec eux le métier de mystère. Ma ferme croyance en m’initiant aux secrets de la