et mes dangers. Nous goûtions d’un sommeil paisible, quand les Turcs tombent sur nous comme venant des nues. Ma tente était facile à reconnaître pour celle d’un des premiers officiers. À peine eus-je le temps de revêtir quelques habits, qu’une mêlée terrible s’engage à ma porte. Je sors à moitié armé, jurant de défendre mon épouse, tant qu’il me resterait un souffle de vie. Mais le courage manque avant le cœur ; car il n’existe plus quand la force l’a paralysé. Je tombai percé de coups avant de savoir sur qui frapper.
…… Ici se trouve un déficit de plus de quinze jours dans mes mémoires. Quand des soins extrêmes me rappelèrent à la vie, je me trouvai au sein d’une famille paisible suivant dans le désert les maximes mourantes de Zoroastre. Mes premières pensées