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mais il m’en coûterait de me voir forcé de rompre avec d’aussi bons amis.
— Et pourquoi donc, reprirent-ils, vous plaisantez ? »
Plus on s’efforce de cacher une chose, plus les curieux nous poursuivent. Ce fut le cas avec les amis. Gustave se vit enfin engagé à promettre ce récit.
— Mais donnez moi deux jours, dit-il et je vous le livrerai en manuscrit.
— Ce sera encore mieux reprirent-ils, nous pourrons nous en amuser plus d’une fois.
— Point du tout, je prétends que vous me le remettiez le lendemain, et vous saurez pourquoi quand vous l’aurez lu. »
Tout en resta là. Louise attendait avec une impatience extrême l’arrivée du manuscrit. Les deux jours écoulés, Gustave l’apporta et les laissa seuls