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I.



ICI se termine la correspondance qu’il a fallu substituer aux renseignements qui manquaient à l’intégrité de ce récit.

Gonzalve reçut cette dernière lettre au commencement de la nuit. Six heures de dur travail suffisaient pour faire le trajet. Mais le fleuve était menaçant. Un vent du nord soufflait avec force. La houle était terrible et les embarcations fragiles. Mais qu’étaient tous ces obstacles dans une pareille circonstance. Il ne perdit pas un moment ; et prenant avec lui les plus experts du camp, il s’embarqua sur la dixième heure de la nuit, et la barque s’éloigna avec rapidité. Pour