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XII.



CETTE lettre arracha quelques larmes au cœur endurci de St. Felmar. Avant de laisser Québec il répondit lui-même à son fils, dans les termes d’une sincère allégresse, et de l’espoir de le revoir bientôt.

Le lendemain il était de retour chez lui, où la lettre de Gustave répandit une joie mêlée de l’amertume que causa le départ précipité de St. Felmar pour Chateaugay. Il y arriva heureusement et chercha sans délai le colonel qui ne s’attendait à rien moins qu’à cette visite. En le voyant il le regarda d’un œil courroucé et exprimant le dédain.