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IX.
EPUIS cinq jours qu’elle avait laissé
la maison de son père, c’était la première
fois que Louise reposait véritablement.
Jusque-là ce n’avait été
qu’avec horreur et crainte qu’elle s’était
livrée au sommeil. Elle l’avait
regardé avec raison comme l’état le
plus dangereux pour elle. À tout
moment elle pouvait être surprise,
sinon par hostilité, au moins d’une
manière aussi fatale pour elle. On
sait quelle corruption règne parmi ces
classes dégradées qui, à défaut de
femmes, usent tous les moyens que
puisse suggérer une âme nourrie dans
le vice le plus crapuleux. Ce n’avait
été qu’en risquant de tuer le seul