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Ils sortirent et traversèrent plusieurs pièces où elle fut étonnée de voir régner une propreté et un luxe qu’elle n’avait pas même vus dans la maison de son père qui pouvait passer pour un palais en Canada. Ils arrivèrent à une chambre étroite, il est vrai, mais parée plus somptueusement que tout ce qu’elle avait encore vu. Cette chambre ne fermait qu’à demi. Toutes les richesses entassées dans ce caveau provenaient des vols quotidiens de la compagnie. Il avait été plus difficile d’y introduire les objets d’utilité. Ils y étaient aussi plus rares et plus modestes.

Louise après avoir reçu les adieux du Brigand s’enferma seule et barricada sa porte le mieux qu’elle put. Elle commençait à prendre un peu de courage ; et la promesse de pouvoir bientôt sortir de ce repaire affreux,