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passer la nuit, nous continuerons notre route dès la première aurore, par terre ou par eau, comme vous le voudrez. »

— Puisqu’il faut en passer par là, allons, dit Louise. »

Et ils débarquèrent emportant chacun leurs effets. Louise fatiguait sous le poids d’un assez lourd sac d’argent que ses économies avaient caché aux yeux du seigneur St. Felmar. Après un quart-d’heure de marche, ils arrivèrent sur la route publique. L’inconnu traversa le chemin et gagna un gros orme pourri qui touchait la clôture. Après quelques recherches au pied de cet arbre, il revint paisiblement se remettre à côté de son compagnon de voyage.

À peine avaient-ils encore fait quelques pas, qu’ils passèrent près d’une