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XI

tent tâtions, vous en avez une qui vous fournira ; quelqu’enseignement. Voyez les Mystères de Paris qui passent aujourd’hui pour le roi des Romans. Quel est l’homme qui y trouvera de la morale, c’est-à-dire, dont la conscience en retirera quelque profit. Je n’ai pas d’objection à favoriser votre entreprise, mais j’aimerais beaucoup mieux voir mes jeunes concitoyens s’occuper de choses plus utiles pour le pays et eux-mêmes. Par exemple de l’étude du droit public. Je ne connais pas deux jeunes gens a Montréal, ajouta-t-il, qui aient de véritables notions de politique, etc, etc, » et de là une longue énumération d’économie politique, d’administration des états, de mœurs, une kyrielle d’études dont nous ne contesterons pas l’utilité et même la nécessité. Mais où serait donc la littérature, si elle ne se trouvait dans les ouvrages d’imagination. Sera-ce dans Domat ou Pothier qu’on en puisera le goût elles principes ? Ce serait à souhaiter ; l’étude de ces auteurs serait moins sèche et plus amusante. Quant aux avantages moraux de ces espèces d’ouvrages, nous sommes loin d’établir un parallèle entre