pliant pour soigner le vieillard, consoler son amie et faire double besogne.
Un matin, entrant à l’atelier, il entendit Christian gronder avec colère :
« Quand je serai le maître, je ne garderai pas ce maudit boiteux !
— Comment, quand tu seras le maître ?
— Sans doute, quand je serai le mari de Suzel…
— Tu épouses Suzel !
— Dans un mois. Tu ne le savais pas ? »
Frantz était devenu pâle comme un mort.
« Eh bien, tu ne me fais pas ton compliment ?
— Si, et de tout mon cœur, répondit-il doucement, j’espère que tu la rendras heureuse comme elle le mérite, Christian. Seulement, tu n’auras pas la peine de me chasser, ce qui ne serait pas d’un bon camarade ; c’est moi qui partirai…
— Parce que ?
— Parce que, si je ne gagne pas ma vie, comme tu me le dis si souvent, je ne veux pas manger ton pain comme celui de maître Wonguen ?
— À ton aise, » dit Christian en se mordant les lèvres, car Frantz lui était réellement très utile.