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moins de goût pour ce qu’on appelle aujourd’hui la politique et qui me paraît consister en intrigues de toutes sortes.

Si je garde le pouvoir pour un temps plus long que je ne l’avais prévu quand je l’ai accepté, c’est pour vous présenter un programme de réformes et de mesures dont la réalisation me paraît indispensable et urgente ; c’est pour servir le pays du mieux que je peux. C’est pour l’aider à surmonter les grandes difficultés de toute nature avec lesquelles il est aux prises.

Mais, avec le maigre pouvoir dont je dispose — car je ne suis pas un dictateur — je ne pourrais pas aboutir à grand’chose si le pays ne s’aidait pas et ne se disciplinait pas courageusement lui-même.

Avec cette aide et cette discipline, on