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sans regrets, à la vie politique. C’est pour cela que je crois avoir votre confiance.

De mon côté, j’ai, moi aussi, une pleine confiance en vous, en votre sagesse, en votre raison, en votre amour de la France plus fort que votre amour pour un parti. Vous êtes le pays, le grand pays de France, si sain dans son ensemble, si généreux, si uni quand l’intérêt de la patrie l’exige, et il l’exige en ce moment. Conservez donc votre union. Fortifiez-la même en considérant tout le grand bien qu’elle a pu produire chaque fois qu’elle a existé.

C’est la prière que je vous adresse en terminant. Exaucez-la, mes chers amis, dans votre intérêt plus que dans le mien.