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nombreuses instructions en cours et d’amener, dans un avenir prochain, tous les inculpés devant les tribunaux de répression.

Une question se pose maintenant à mon esprit comme peut-être au vôtre :

Ai-je réussi dans la tâche entreprise ?

Suis-je arrivé à réaliser, avec le concours de mes dévoués collaborateurs, les parties, au moins essentielles, du programme que je m’étais tracé et dont je vous avais indiqué les grandes lignes dans mes premières allocutions ?

La situation est-elle, d’une façon générale, meilleure aujourd’hui qu’elle ne l’était le 8 février, quand j’ai répondu à l’appel du chef de l’Etat ?

Dieu me garde de m’enorgueillir. Rien n’est pire que l’orgueil : il étouffe la rai-