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la misère des milliers de braves gens et de bons travailleurs.

Par ailleurs, la situation extérieure sollicitait l’attention la plus vigilante. La France avait donc l’impérieux et pressant devoir de mettre au service de la paix du monde et, au besoin, de sa sécurité personnelle, toutes les ressources de son esprit généreux, toutes les ardeurs de son patriotisme averti et clairvoyant, toute l’autorité qu’elle tenait de son grand passé, de ses épreuves, de ses victoires, de son profond attachement à la liberté, au droit, au bien de l’humanité.

Enfin, la France assoiffée d’honnêteté, me paraissait fortement troublée par certains événements et agissements qui avaient profondément révolté sa probe conscience. Elle voulait que ces agisse-