Page:Doumergue - Discours à la nation française, 1934.djvu/64

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dents, leur continuité ne s’imposera plus.

Nous en avons la preuve par ce qui s’est récemment passé en Angleterre. La destinée sans doute, des erreurs et des fautes dont je ne suis pas responsable m’ont mis dans l’obligation, pour sauver une situation qui paraissait à beaucoup désespérée, de prendre des mesures qui ne pouvaient manquer de provoquer beaucoup de plaintes et peut-être aussi des mécontentements.

L’œuvre ingrate, mais utile, m’a été réservée. Je ne le regrette point. L’intérêt, la prospérité, la pacification de notre pays et, j’irai jusqu’à dire son salut, exigeaient que cette œuvre fut accomplie sans faiblesse. J’ai accepté de l’entreprendre et de faire tout mon possible pour la mener à bonne fin. Grâce au résultat que vous et moi nous en attendons, ceux qui prendront